Opalo Partie - Chapitre 03 : le récit de patrick

Voici donc mon récit pour la troisième chasse à l'Opalo. Il est évident que je ne concoure pas pour le prix si un autre est en course et n'a pas été récompensé de son effort, mais ça n'empêche pas de faire partager la manière dont j'ai ressenti cette chasse.

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Une nouvelle fois les FRJ se sont réunis hier soir dans le but de défier le grand Lootius, dieu incontesté des chasseurs émérites.

C'est à 20H30 hier soir que s'est réuni cette joyeuse et courageuse bande de chasseurs dans le pays des Estophyls. Il est à noter qu'à cette heure-ci le couché de soleil était magnifique, les armures brillaient de mille reflets, éclaboussées de lumière orangée. Comme à son accoutumé, Jade qui est la préposée aux munitions a fait son travail sans rechigner à la tâche et a donc distribué la dotation de chacun.

C'était la première fois que la chasse était organisée ici, de nouveaux membres de la communauté récemment recrutés n'avaient pas eu le temps ou le courage de prendre connaissance des règles de base de la société. Certains même se sont vus prendre en grippe pour leurs questions incessantes et leur goût à défier l'autorité des anciens, mais finalement, les frictions sont malgré tout dans la nature humaine et il aura fallu beaucoup de patience pour qu'elles s'apaisent.

Le signal fut donné et les tensions apparentes n'ont pas su entamer la joie du départ de cette chasse. Jade partie devant s'est vue poursuivre par une ribambelle de tireurs chevronnés prêts à en découdre avec ces animaux bizarres. Ce ruban de chasseur à sa traîne, tel la queue d'un cerf-volant, était magnifique. Les Estophyls non seulement ont une tête affreuse d'où émane une odeur pestilentielle, mais en plus sont perchés sur leurs pattes de 3 mètres les rendant donc plus difficiles à viser lorsque l'on a le soleil dans les yeux.

Il n'a pas fallu longtemps avant de trouver le premier spécimen. Il fut vite encerclé et chacun se mit à l'œuvre pour viser le seul et unique neurone qu'ont ces animaux et qui en fait donc la cible privilégié ; ces animaux ne sont pas très intelligents : ils courent d'un endroit à un autre sur leur longue jambe en essayant de donner quelques coups faiblement convainquant au passage, mais sans vraiment être inquiétant pour celui qui prend garde et surveille ces blessures.

Les conseils donnés lors de la dernière chasse ont porté leurs fruits, car cette fois, contrairement à la précédente, les créatures furent correctement encerclées et la chasse en a été grandement facilitée. Il faut dire que notre ami Pipo n'a pas hésité à se faire entendre pour maintenir l'ordre, un peu trop présent même quelquefois en recherchant une perfection de quelques centimètres, mais le résultat était l'objectif et il fut atteint.

Nous déplorons que la chasse n'ai pas été plus fructueuse. Une fois de plus notre société est déficitaire au vu des munitions qu'il a fallu acheter, de même que certaine tension ont pu gâcher quelque peu le plaisir de ce regroupement ; une leçon s'impose : que chacun y mette du sien pour que l'ambiance reste joyeuse. Les questionneurs ont été invités à se renseigner par eux-mêmes avant d'accabler les autres membres de leurs interrogations tandis que les membres ont été enjoints de garder la tête froide autant que faire ce peu et à garder un ton cordial et avenant.

Comme a l'accoutumée, la chasse s'est fini sans réel soucis. Les participants se sont tous retrouvé au téléporteur pour rendre les munitions restantes, puis chacun fut libre de rentrer chez lui. Mais la prochaine chasse promet d'être encore plus prenante, plus épique, plus héroïque, plus bénéfique, car chaque chasse approche un peu plus de la perfection et ouvre des challenges plus intéressants.

Votre envoyé spécial
Patrick lecampeur chirak (dit le bencophyle masqué)